Ondomaniac Production

À propos de Ondomaniac Production

 Ondomaniac Music est producteur de contenu

- Pour les radios partenaires avec :

  •  - "La tournée des talents"
    • Cette émission au format d'une heure est distribuée aux radios libres selon une engagement de diffusion hebdomadaire. C'est le plus haut taux d'audimat, c'est la rencontre avec de nouveaux sons, de nouveaux artistes non labéllisés : pas de podcast, voir sur le site des radios concernées, certaines conservent les émissions (contrat d'exclusivité)

- Pour Ondomaniac Radio avec divers programmes, dont 

  • Les interviews d'artistes
  • Les sujets alternatifs (information)
  • Le domaine de l'étrange
  • Une émission résistante "Les carottes sont cuites"

Artistes, l'avenir est dans la chanson et l'humour, gardez ce cap !

- Pour les Ondomaniac Radio (notre radio rien qu'à nous)  :

  •  - "Les carottes sont cuites"
    • Cette émission au format d'une heure est l'exclusivité d'ondomaniac Radio (en podcast ici dans la rubrique "audio"). Elle est diffusée en direct live le samedi Matin à 11h00 sur  Ondomaniac Radio.  Cette production légère et haute en couleur est une rubrique "information" pour une vision à contre courant de la pensée dominante. Les sujets sont dépouillés de tout conflits d'intérêts, c'est l'analyse d'un point de vue totalement libre et objectif, sans aucune censure, dans la bonne humeur, toujours ! Particularité de ce format : c'est enregistré en plein air !

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La crise du disque : un faux prétexte au mépris du talent

user image 2015-06-08
By: ondo
Posted in: Les coulisses du showbisness
La crise du disque : un faux prétexte au mépris du talent

La technologie nous a permis de produire plus de musique, sortir des sons inimaginables jusqu'alors, celà grâce à des outils informatiques très évolués, et cette même technologie nous a aussi donné un libre accès à tous les produits nés dans l'ère du numérique. Vu comme celà tout semble merveilleux tant en qualité qu'en simplicité mais il y a un prix à toute chose, et je dirais à ceux qui craignaient la fin de l'industrie musicale en 1980 lors de l'arrivée des cassettes qui rendaient la copie accessible à tous, que celà n'est rien à coté de la facilité de s'envoyer des fichiers de musique MP3. Pourtant l'industrie est toujours là bien que le "numérique" demeure incontrôlable malgré la loi HADOPI. La reproduction ne demande aucun investissement. Même les fabricants tels que Sony n'ont plus rien à gagner dans l'équipement de lecteur CD qui n'ont plus lieu d'être. En définitive chacun de nous peut se fabriquer sa banque de sons digne d'une radio nationale après une petite initiation à l'informatique... Le son n'est plus limité, il se donne sans modération, à grands coups de clé USB et disque dur portable. C'est un fait : plus personne aujourd'hui ne peut prétendre posséder légalement de l'intégralité de sa musique stockée dans son PC, son Ipod ou autre support numérique.

Les maisons de disques vont bien, mais pas les Artistes

 

Les vrais perdants de cette technologie sont les Artistes eux mêmes qui ne récupèrent presque plus rien sur les albums vendus et ne peuvent plus espérer grand chose de la vente sur les plateformes, surtout compte tenu des retenues appliquées par celles-ci... Il reste bien sur les collectes de la SACEM (que répartissent les recettes aux plus grosses diffusions selon des cotas), les spectacles biens gérés, et les  méga-productions aux budgets pharaoniques beaucoup plus rentables que jadis (quoi qu'on en dise). Sur ce dernier point, les maisons de productions sont passées maître dans l'art de tout garder pour eux et rendre l'artiste débiteur de son travail. Sous prétexte d'une crise économique les contrats ne laissent plus que des obligations aux Artistes et chaque euro avancé est dù. Le métier a tout simplement changé.

Les faiseurs de tubes nous conditionnent, et le public consomme

Le profit étant le maitre mot des Majors, ces dernières préfèreront limiter le nombre d'artistes et miser plus gros sur un ou deux "poulains"
. Ainsi on réalise des tournées plus juteuses, et tant pis pour ceux qui restent sur la touche. Les grandes maisons connaissent très bien les ratios de rentabilité des publicités et peuvent prédire à quelques dizaines de mille la vente de leurs produits. Le conditionnement télévisuel est aussi un art, mais celui ci agit au dépend de la liberté Artistique.

Un PAF imposé qui se décompose...

Un public nourri à contre-coeur, on devrait dire à contre-subconscient, par un PAF en cruel appauvrissement, vit dans un miragemédiatique. Heureusement, on ne peut pas leurrer la nature très longtemps, même si on s'applique à l'abreuver de messages subliminaux. Voilà pourquoi beaucoup de succès ne sont que feux de paille, et n'en déplaise au "faiseur de tubes", le talent est partout : il faut juste prendre le temps de le chercher. Plus nombreux nous seront à défendre ces valeurs anti-commerciales, plus de joie nous auront à vivre de grandes émotions artistiques.

La responsabilité des Médias

Les médias détiennent à eux seuls la responsabilité d'offrir des nouveaux produits à nos coeurs et nos oreilles. Combien en restent-il qui résistent encore à la pression des grands labels ? Combien seront ils dans 10 ans à conserver leur propres choix musicaux ?