Le fait d'être diffusé en radio prépare l'inconscient collectif à la venue d'un artiste dans une nouvelle ville où il projette de se produire. L'inconscient a fait le travail tout seul, l'écoute en radio a préparé le grand public à écouter ce nouveau venu sur la scène. Il n'est plus complètement "nouveau" pour le subconscient : «ça me parle», «ça me dit quelque chose»...

La diffusion en radio est un complément à la promotion, une chance pour l'artiste d'être dans les consciences, et c'est la récurrence des diffusions qui construit la mémoire collective, qui permet de propager un "son" et un "nom", sans que l'on s'en rende compte.

La diffusion sur les radios libres fm ou Radio numériques terrestre est une chose compliquée, surtout quand on débute dans le monde artistique. Aujourd'hui les artistes n'ont qu'une idée en tête : gagner tout de suite de l'argent et avoir des rentrées "SACEM". C'est une grave erreur de penser ainsi.

Lorsque les gens sont prêts de manière inconsciente, les producteurs le sont aussi. Les démarches directes seront facilités, tout naturellement, et contact sur scène sera encore plus productif, voire explosif.

Lorsqu'un propriétaire de salle produit un artiste, il y a le facteur humain. Le producteur lui aussi a besoin d'avoir entendu parler de l'artiste qui va fouler les planche de son théâtre. Le musicien n'est pas un numéro, il doit résonner quelque part dans son âme. Dans son être. C'est là tout le sens de la diffusion en radio, une présence passive, mais qui grave les esprit à leur insus.

Un message subliminal. 

En résumé, si on est un artiste de la musique, on impérativement faire tout ce qu'il faut pour que sa musique soit entendue par le plus grand nombre. Argent ou pas, l'argent n'est pas le but mais la conséquence. Ce contrat "moral" avec un public qui attend est le seul et unique chemin qui fait passer le talent de l'obscurité à la lumière. Cette démarche doit être aussi naturelle que celle de monter des escalier ou de poster une lettre.

«Faire connaître sa musique par les ondes doit être le soucis primordial du créateur.

Le reste n'est qu'une suite de conséquence favorable»

Didier Oh